Aussi loin que je me souvienne, ma passion pour le cinéma remonte à il y a bien longtemps, «dans une galaxie lointaine, très lointaine»… La première trilogie Star Wars a en effet fait partie des premiers films que j’ai vus étant petit (sur VHS, eh oui) et dont je suis tombé immédiatement fan. Mais je n’avais pas attendu cet univers pour m’émerveiller devant un film. Disney fût véritablement pour moi, comme pour des milliers d’enfants, mon premier rapport au cinéma. La magie et l’émerveillement ressentis devant ces histoires que je croyais être destinées aux «enfants» et où toutes les émotions qui font le cinéma étaient déjà présentes m’ont instantanément fait rêver. J’ai compris par la suite en revoyant certains Disney que ceux-ci n’étaient pas seulement destinés aux enfants mais aussi à l’adulte que j’étais devenu. J’ai alors constaté que la magie opérait toujours et je me surprenais même à lire et percevoir des messages et des images différemment que lors de ma jeunesse. Le cinéma est ainsi, on le découvre dans un premier temps et on peut le redécouvrir par la suite. Ma passion allant grandissante au fil des années qui ont suivi, j’ai alors découvert un univers inépuisable où se rencontraient pêle-mêle James Bond, Tarantino, Les Bronzés, Scorsese, le cinéma d’horreur, Sergio Leone, les films HK, Les Nouvelles Vagues et tant d'autres…

Les années ont passé et ma passion m’a finalement conduit jusqu’à la formation en analyse de films que j’ai suivie via des cours par correspondance auprès de l’Ecole de Cinéma de Genève. J’y ai ainsi obtenu le brevet d'analyste de films avec mention «excellente». Ce fut pour moi l’occasion d’apprendre à déconstruire un film afin d’en saisir sa structure et sa substance en analysant les différents axes qu’un film possède à savoir: l’histoire, la géographie, la politique, la sociologie, la psychologie, la narratologie, la stratégie du récit, les langages et techniques d’images et de sons et enfin les intentions de l’auteur.